Le Gui, une exception de la vie végétale.
Cette plante est une singularité du règne végétale, qui intrigue et inspire depuis l’Antiquité. Vous êtes amateurs de plantes ? Le cycle de vie original du gui va vous plaire!
Description
Nom latin: Viscum albumFamille: Viscacées(Viscum du latin Viscus, « glu » en rapport aux matières visqueuses et collantes que libèrent les baies ou l’écorce des plantes de cette famille.)
Le gui est un sous arbrisseau hémiparasite. Cela signifie que le gui dépend d’une plante hôte pour se développer, ici un arbre, mais ne dépend pas complètement de ce dernier car il produit sa propre nourriture; la synthèse chlorophyllienne (photosynthèse). C’est pour cela que le gui est toujours vert, parfois vert jaunâtre.
Il puise cependant son eau et ses matières organiques grâce a des suçoirs qui percent l’écorce pour se nourrir de la sève. Ce phénomène peut affaiblir l’hôte.
Une fois installé sur son hôte, le gui se ramifie jusqu’à former une boule bien volumineuse, qui peut vivre jusqu’à 35 ans.Ses feuilles sont robustes, vert jaunâtre et petites.
La floraison a lieu au début du printemps et laisse place a des fleurs petites, discrètes et regroupées en inflorescences sur les noeuds des tiges. Les fruits sont de petites baies blanches toxiques et charnues, à la pulpe translucide et collante, c’est la viscine, une matière longtemps utilisée pour fabriquer de la colle.
Les baies de gui sont une source de nourriture précieuse pour les oiseaux en hiver. C’est d’ailleurs grâce à eux, que le gui dissémine ses graines loin de son lieu d’origine. Les oiseaux fissurent la partie supérieure de la baie (péricarpe), dure comme du cuir, que la plantule de gui n’arriverait pas à percer sans aide. La graine, alors digérée et rejetée par l’oiseau, conserve encore une couche de viscine et s’accroche à son arbre hôte pour s’y développer.
Dans nos régions, on retrouve le gui sur des arbres feuillus, des pins, et des sapins. Le genre viscum compte à peu près 70 espèces à feuilles persistantes; 40 d’entre elles se trouvent en Afrique et les 30 autres en Europe, en Asie et en Australie.
Traditions et croyance
Le gui est associé au soltice d’hiver. De par sa forme et sa couleur, il est symbole de fertilité et d’immortalité. Perdure encore de nos jours cette croyance à travers les traditions comme s’embrasser sous le gui ou en offrir pour porter chance.
Dans la tradition celtique, c’est le gui de chène, extrèmement rare, qui était très recherché par les druides. Trés associé à la Lune, le gui a probablement été utilisé a des fins magiques, dans des breuvages dont seuls les druides avaient le secret, pour en annuler la toxicité.
Propriétés et précautions
Etant donné le nombre important de contre indication, il est conseillé de ne pas conssomer de gui sans un suivi médical.En effet, les baies sont toxiques, et malgrè des principes actifs qui peuvent lutter contre des maladies comme le cancer, sa consommation est vivement déconseillée.
Nous le déconseillons également pour la décoration de bougie fleurie, n’utilisez pas de plante toxique qui pourrait émaner ou diffuser des substances nocives pour la santé sur une bougie.